Adrien Montagne

Collection permanente – Au Duc de Richelieu

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Biographie Adrien MONTAGNE

Adrien Montagne, né à Saint-Chamond en 1955 et résidant désormais sur la côte roannaise, « respire depuis qu’il est à la retraite » ! Il faut dire que l’homme a vécu plusieurs vies en une seule… Il le dit lui-même, « sa vie a toujours été une surprise ».

Issu d’une famille de minotiers, Adrien se sent « peintre » depuis le plus jeune âge, attiré par le dessin et toujours collé au premier chevalet que lui a construit son grand-père. Sa grand-mère pouvait bien l’appeler pour diner, lui, « il était toujours dehors, près de son chevalet ». Cependant, dans son enfance, c’est sa passion pour le sport qui est passée avant son âme d’artiste, tiraillée entre le foot et la boxe. Il a ainsi mené longtemps une carrière professionnelle d’entraîneur au plus haut niveau international en boxe anglaise. Mais les nombreux voyages que nécessitait un tel engagement lui devenant de plus en plus pesants, il choisit – à la fin des années 1990 – d’écouter la voix d’Antony Millet, avocat et bâtonnier du barreau de Roanne très attiré par sa peinture, qui lui conseillait d’abandonner le sport pour se consacrer uniquement à l’art et enfin laisser exprimer son talent.

Passant de boxeur professionnel à artiste accompli, de 1995 à 1997. Il crée son premier atelier à Villerest, dans lequel il travaille avec acharnement : « Couleurs aux poings », nom inoubliable que Béatrice Bonnamour lui a suggéré en référence à ses anciennes amours.

En 1998, il ouvre – d’abord dans son atelier puis sur Roanne – son école de peinture bien connue, qui accueillera des centaines d’élèves, en groupe ou en cours particuliers, dont les travaux feront l’objet de nombreuses expositions, comme le « Poing en couleurs » à l’espace Congrès.
Personnellement, il tient une galerie d’art à Vichy et expose de Marseille à Paris en passant par Evian, Annecy ou Strasbourg au niveau national et même à Venise.

Pugnace, persévérant, palpitant, il dessine encore et toujours. Huiles, gouaches, aquarelles, pastels s’envoleront en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Amérique…

En peinture, Adrien est un solitaire bouillonnant, inspiré par les artistes qu’il apprécie : J.F. Millet, Berthommier, Montet… Leurs influences se ressentent dans la diversité de ses propres œuvres et dans leurs fluctuations au cours du temps. Sa marque est toujours changeante ; selon les époques, il teste différents styles et pratique différentes touches. D’abord figuratif, son premier abstrait, « Rouge montagne », date déjà de 15 ans. Il aime également à travailler les monochromes et les aplats sur grand format.

Ecrivain à ses heures, il a notamment publié un recueil des citations qui l’ont accompagné au cours de sa carrière, comme : « « Être libre, c’est tout simplement être maître de soi ».

Aujourd’hui, il a su se faire une place dans la peinture contemporaine. Tourné vers l’avenir, il veut rester résolument un « peintre engagé » qui ne travaille « qu’avec les gens qui lui conviennent, qu’avec ceux pour qui le courant passe bien » ! Après ses paysages, déjà présentés Au Duc de Richelieu dans différents états, expressifs et colorés, sa toute dernière tendance touche à l’abstrait, mais pas que…, dans des nuances évoluant du gris au noir en passant par le bleu profond ou le blanc, mais pas que…

Ni Miró, ni Kandinsky, on n’y retrouve pas trop de géométrie… mais des traits, des formes, des vagues, des lancés, en bref tout un mouvement subtil qui nous emporte dans un univers fantasmé, magique, infini, dont les œuvres sont toutes encadrées par l’artiste, au carré !